Auteur | réponse |
Ancien membre
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mercredi 14 mars 2007 à 21:14
J'ai passé 40 ans et je sens que mes articulations sont moins souples sans parler de mon dos qui coince ("faut attendre que le disque se déssèche et que les vertèbres se soudent!" m'a dit le toubib très encourageant!). Bref, dans chacune de mes activités, je suis à le recherche de ce qui ne fait pas mal (le lendemain généralement...) et de ce qui ne laisse pas de traces dans le long terme. Je suis assez content du fonctionnement de mon potager cette année sur ce point: -pas de travail de la terre, donc pas de bêchage; -les buttes sont légèrement surélevées ce qui rend la terre moins basse... -le déplacement dans des allées de 60 cm limite les contorsions et autres équilibres entre les rangs -la lisse médiane (sur la moitié de mes buttes), située à 55 cm au-dessus de la butte donc à 75/80 cm au-dessus des allées, servant à mettre en place le voile de forçage est un formidable appui pour travailler directement avec les mains: le front appuyé (!) contre la lisse, vous pouvez farfouiller dans la terre sans aucune fatigue! -autre possibilité: travailler assis puisque tout point de la butte est accessible ainsi en s'asseyant parallèlement au bord. J'ai entendu plusieurs personnes dire qu'elles ont dû arrêter le jardinage à un certain âge parce qu'elles ne pouvaient plus manier la bêche ou retenir le motoculteur. Dans ce cas, on laisse tomber alors qu'il y a moyen de jardiner autrement. Ce qui ouvre également des perspectives dans les maisons de retraite avec un + évident pour la santé morale et physique des pensionnaires... Oncle Fritz
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seb
Habitué(e) du jardin
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jeudi 15 mars 2007 à 18:19
Citation de ladybb :
Bonjour oncle Fritz,
Belle perspective en effet, d'imaginer une activité "jardinesque" dans les maisons de retraite....reste à trouver des pensionnaires suffisamment motivés et des directeurs d'établissements assez sensibles à ce projet pour embaucher du personnel supplémentaire, à moins de faire appel à des bénévoles....Cela existe-t-il par chez toi ? Ton idée me séduit.... A très bientôt
Je bosse en maison de retraite, mais sur 77 résidents seuls une dizaine pourraient jardiner et sur ces 10, 1 ou deux sont éventuellement intéressés. Je suis toujours surpris sur plaisir routinier des personnes âgées, au début je proposais quelques activités (cartes, jeux de société, films...) mais souvent je faisais "choux blanc". Le jardinage... peut être, mais il faudrait des planches très hautes (en coffrage à hauteur), en tout cas dans mon établissement.
"Juillet sans orage Famine au village."
Seb
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Ancien membre
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jeudi 15 mars 2007 à 18:41
En entrant en maison de retraite, nos anciens doivent pour certains se séparer de leur compagnon à 4 pattes et les plantes vertes ne sont pas spécialement les bienvenues dans les chambres. Ma mère s'est toujours occupée, tant qu'elle était en RPA d'une jardinière de géraniums, et je suis certain qu'elle aurait aimé continuer à s'en occuper jusqu'à la fin, mais pas possible, la jardinière aurait pu tomber et blesser quelqu'un, ma mère aurait pu se défenestrer....tu parles elle était au RDC. Il doit bien y avoir des solutions quand on veut, mais encore faut il vouloir.
Edité Jeudi 15 mars 2007 :18:42 par patrick
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Ancien membre
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jeudi 15 mars 2007 à 19:39
Seb, ton avis est d'autant plus intéressant que tu parles "de l'intérieur". Ceci dit, comme tu l'écris, l'idée reste à définir précisément pour être exploitable, peut-être en commençant tout petit, en "laissant venir" les pensionnaires... Mais je parle d'un milieu que je ne connais pas du tout. Le message de Patrick met l'accent sur le fait que l'expérimentation serait sans doute difficile dans certains établissements dont la direction a comme principal but d'éviter de se retrouver devant les tribunaux... Par contre, l'autre volet reste valable: jardiner chez soi "tard", le plus "tard" possible en supprimant tout travail de force et toute position inconfortable. Oncle Fritz
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Ancien membre
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jeudi 15 mars 2007 à 22:22
Ca doit être beau de voir le vieil homme assis sur la terre qu'il a dû travailler quelques dizaines d'années, la caresser de la main et du regard de très près, de si près, tranquillement, lentement. Vraiment, ça doit être beau. Salue-le de la part d'un jardinier novice qui, à l'heure d'aujourd'hui, a sans doute plus jardiné sur l'écran de son ordinateur que dans son potager! J'espère que dans un demi-siècle, je pourrai et je saurai être comme lui à m'émerveiller du miracle de la vie à chaque printemps! Oncle Fritz
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