Webjardiner

Astuces jardinage

samedi 21 décembre 2024 

 Cloturedeco, fabricant de clôtures
 Plantes plaisir passions
 mediaseine.fr
 Avenir Maisons Bois 
Menu général :
QR code :
QR_code

Code pour le forum en cours :


Code HTML en cours :
 Module QR Code © 2024 
Jardin potager
Jardin d'agrément
La flore sauvage
Linkxchange :
Citations :
J'ai toujours pensé que les salaires devaient s'établir en raison inverse de l'intérêt que l'on prend à son travail.

Françoise Giroud

Dernières vidéos
Photos aléatoires
Livre d'or :
Les nouvelles du forum

Inscription
Désinscription

Forum : Masquer l’entête

Accès rapide :

 

Effectuer une Recherche avancée OU


[Pesticides] évitons  [31 réponses]





                      Auteur                      |                                                                                  réponse
Ancien membre

avatar





Imprimer Permalien dimanche 25 mars 2012 à 11:42  
Sujet déplacé le 14/04/2015 à 15:52 Par roling.
L’histoire des pesticides depuis 1945 : une lente agonie du vivant
Alors que de multiples actions s’organisent à travers la France dans le cadre de la « Semaine sans pesticides », la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) publie son « Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes » (1). Cette publication retrace notamment les 100 ans d’existence de la LPO, au cours desquelles l’association a assisté et lutté contre l’apparition de menaces toujours plus nombreuses pour les oiseaux, dont l’évolution des pratiques agricoles.

Au cours des années 1945 – 1970, l’utilisation des insecticides organochlorés, tel le DDT, se généralise, entraînant l’effondrement de la reproduction des prédateurs, et plus particulièrement des rapaces avec le Faucon pèlerin en première ligne. Rapidement, c’est au tour des organophosphorés, puissants toxiques du système nerveux, de faire leur apparition, leurs effets mortels se faisant sentir sur nombre d’animaux vertébrés et invertébrés, y compris les oiseaux. La machine est alors lancée et, à partir des années 1970, les herbicides font leur entrée. La quasi disparition de la flore indigène entraîne la disparition des invertébrés qui dépendaient d’elle. Les chaînes alimentaires sont rompues, laissant démunis les oiseaux dépendants des ressources en invertébrés.

A partir des années 1990, cette logique implacable de destruction du vivant trouve une nouvelle expression avec la mise au point des insecticides en enrobage de semences. Pour la LPO, cette nouvelle invention est le « coup de grâce » porté aux invertébrés, « entre 10 et 33 000 fois plus sensibles que les vertébrés à ces poisons ». Au c½ur du processus vital de pollinisation, les abeilles s’effondrent, de même que nombre de populations d’oiseaux (hirondelles, traquets, alouettes) qui crient famine. Selon l’association, les oiseaux soumis à l’agriculture intensive ont ainsi chuté de 30 % (1).

Inquiétant, ce bilan n’a, pourtant, pas vocation à se focaliser sur le passé, mais entend montrer l’urgence d’inverser rapidement la tendance. Des initiatives en ce sens fleurissent déjà, à l’instar des municipalités et des jardiniers amateurs qui ont abandonné pesticides et herbicides. De même, les agriculteurs biologiques ont doublé leurs effectifs en 5 ans. Mais ces progrès doivent désormais se généraliser et dépasser le stade de prises de conscience isolées pour renverser la vapeur. Sa position au sommet de la chaîne alimentaire ne préservera certainement pas l’homme, bien au contraire. Dès lors, faire bon usage du temps dont il dispose reste son principal atout. A lui de mettre un point final à la chronologie des pesticides.
Cécile Cassier

Article de Univers Nature
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=5085
Remonter
+ roling 
starsj11.png
Jardinier(e) professionnel(le)

avatar


Imprimer Permalien dimanche 25 mars 2012 à 14:05  
Bonjour,
Merci JP, je mets une suite du même site et du même auteur. Pierre smiley sg3agg29g.gif

21-03-2012

Le printemps : l’arrivée des beaux jours… et des pesticides
S’il rime avec l’arrivée des beaux jours, le printemps coïncide également avec la reprise des épandages de pesticides et autres engrais. Aussi, à l’occasion des dix premiers jours de la saison printanière, du 20 au 30 mars 2012, se tient la 7ème édition de la « Semaine pour les alternatives aux pesticides ». Pour l’heure, 700 évènements de nature diverse sont déjà programmés dans l’ensemble de la France : des marches symboliques (1), des dizaines d’ateliers sur le jardinage écologique, un congrès scientifique sur l’impact des pesticides sur la santé humaine (2), 10 000 repas bio servis dans le Var, des dizaines de projections de films etc. Ces manifestations sont organisées par des associations locales (Petits Débrouillards, Jardiniers de France, LPO etc.), régionales (Guadeloupe Nature Environnement, FNE Pays de Loire etc.), des communes, des collectivités locales, des entreprises (Biocoop, Botanic etc.), des agriculteurs et apiculteurs (Nature & Progrès etc.) etc.

Initiée en 2006 par l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides (ACAP) (3), la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides vise à « maintenir la pression sur les décideurs », en remettant en question le modèle agricole français et sa forte dépendance aux pesticides. De fait, premier consommateur européen de produits phytosanitaires, et malgré l’impasse dans laquelle elle s’obstine, la France rechigne à revoir en profondeur sa politique agricole. Ainsi, démentant l’objectif de le diminuer de moitié d’ici 2018, l’usage des pesticides a augmenté de 2,6 % pour les traitements par pulvérisations et de 7 % pour les enrobages de semences entre 2008 et 2010.

Et si les alternatives viables sur le long terme existent, elles restent timorées. En effet, si l’objectif initial visait 6 % de surface agricole dédiés à l’agriculture biologique en 2012, ce taux dépasse à peine les 3 % actuellement. Pourtant, les débouchés sont là. Dans sa commune de Lons-le-Saunier (Jura), Jacques Pélissard, président de l’association des Maires de France, a repris le contrôle de la restauration scolaire, en montant en amont un circuit d’approvisionnement biologique et local. Pour lui, « La restauration scolaire est un débouché majeur pour les agriculteurs locaux ». De nombreux efforts restent donc à faire pour sortir du cercle vicieux des pesticides comme réponse à des terres épuisées et lessivées. La mobilisation doit être d’autant plus grande que l’agriculture n’est pas la seule consommatrice de produits phytosanitaires. Ce serait omettre les gestionnaires privés d’infrastructures autoroutières, les services communaux (espaces verts), les jardiniers amateurs, les golfs etc.
Cécile Cassier


WcOQ5.gif Ch'ti depuis toujours et Normand d'adoption depuis 46 ans. rose5-2a1b4.gif
Panneau haut
Zones de rusticité
Pancarte
Panneau haut
Foudre temps réel
Pancarte


Ne ment jamais à quelqu'un qui te fais confiance, ne fais jamais confiance à quelqu'un qui te ment!

"Nous ne sommes pas maitre de nos émotions, nous sommes les jouets d'un destin que nous n'avons pas choisi"


"Regardez une fleur, soyez émus car il y a davantage de perfection en elle que dans toutes les créations humaines".


Un des plus grands plaisirs qu’un homme puisse avoir : être pris pour un sot par un imbécile. Hyacinthe Brabant
Remonter
 Farigoulette 
starsj5.png
Jardinier(e) connaisseur

avatar


Imprimer Permalien dimanche 25 mars 2012 à 14:54  
Bonjour,

je suis très sensibilisée par le sujet car les agriculteurs emploient de grandes doses de produits phytosanitaires.
Une formation obligatoire a été mise en place par les chambres d'agriculture. Un stage de 2 jours nous est imposé pour nous informer de tous les dangers, connus et méconnus, de tous ces produits que nous employons plusieurs fois dans l'année.
J'ai suivi ce stage en février, j'ai été abasourdie par tout ce que j'ai vu et entendu. Déjà je pratiquais une culture raisonnée car mon père qui employait ces produits sans protection (cela ne se faisait pas dans les années 90) est décédé d'une leucémie.
J'ai décidé donc de passer en culture bio. La conversion ne se fait pas en une saison, mais d'ores et déjà cette année nous n'emploierons pas de produits toxiques pour les traitements mildiou et oïdium.
Nous essayons de trouver une solution pour éviter le désherbage sous le rang, nous n'avons jamais désherber sur le rang par souci de limiter les produits toxiques.
Il faut savoir aussi que la concentration des produits phytosanitaires est bien moindre qu'il y a seulement 10 ans. Le problème c'est que l'efficacité étant diminuée certains de mes collègues doublent les doses ou font 2 (voire plus) traitement pendant que nous n'en faisons qu'un.

Il est évident que l'homme est en train de détruire la nature et de se tuer.


x3bvsmmu.gif
Remonter
 dan 
starsj7.png
Grand(e) jardinier(e)

avatar


Imprimer Permalien mardi 17 avril 2012 à 08:13  
J'en rajoute une dose. faites en profiter vos amis et surtout les paysans, maraichers et autres employés municipaux.

Bonjour à toutes et tous

réservez dès maintenant votre soirée du 17/04 vers 23h sur France 2 car il y aura un "avant" et un "après" le film "La mort est dans le pré" dont voici la bande annonce :

http://www.youtube.com/watch?v=U3Ezfjz0xvA

Tous ceux qui l'ont vu lors du congrès sur les pesticides qui s'est tenu récemment au Sénat disent que plus rien ne pourra être comme avant après sa diffusion.

Faites circuler ce message le plus possible, principalement aux agriculteurs que vous avez dans votre entourage car ce sont eux les premières victimes des saloperies avec lesquelles ils travaillent. Ce ne sera pas facile pour eux d'accepter ce qui est dit et montré, mais cela leur sauvera peut-être la vie et celle de leur famille.

Pesticides : Agriculteurs en danger de mort

Mieux vaut perdre une minute dans la vie ...
... Que la vie en une minute !
-> lu dans un taxi bolivien ...

« Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système monétaire, parce que si c’était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. » Henry Ford (1863-1947)



Remonter
 ZeeJuu 
starsj1.png
Graine de jardinier(e)

avatar


Imprimer Permalien mardi 17 avril 2012 à 08:37  
Bonjour,

Les pesticides sont très nocif c'est certain mais comment faire lorsque l'on veut faire un petit potager et que l'on est entouré par des champs et des champs, tous plus traité chimiquement les uns que les autres ?!

Une petite photo de chez moi vu du ciel

choletchamp_web.jpg

Les points rouges correspondent au champs 'chimique' autour de ma petite maison au milieu.

J'ai beau utiliser les associations de plantes et légume pour les nuisible, les purins de fabrication artisanal, je me prend très certainement des tonnes d'engrais, de pesticides et autre merdouille chimique de mes voisins.

Au plaisir, en espérant que les agriculteurs comprendront un jour que le bio, surement plus difficile certes, leur sera bénéfique.
Édité 1 fois - Dernière édition: 17/04/2012 à 08:37 Par ZeeJuu.

« L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger. »
Remonter
 Momone 
starsj13.png
Jardinier(e) forumeur(e)

avatar


Imprimer Permalien mardi 17 avril 2012 à 21:38  
Bonsoir,

Merci Dan, je suis venue + tôt sur le forum car je l'avais prévu à mon programme de ce soir, même si je sais que ça va, une fois de plus, me rendre folle de rage et me déprimer à la fois, je ne peux pas m'empêcher de regarder ce genre d'émissions.


Ju, mon pauvre, on peut dire que tu es cerné ! Mais au moins tu peux éviter d'en rajouter une couche en direct sur ton terrain. A chacun de gérer son périmètre, si petit soit-il, de manière responsable.


Du poison, on en avale tous, + ou -, comment faire autrement, il y en a jusque dans l'air qu'on respire !


Momone

"A chaque recoin
Plante un arbre, porte lui soin,
Il te le rendra bien
"
Proverbe alsacien


"Mieux vaut remplir ses greniers, que ses coffres".
Proverbe chinois
Remonter
 dan 
starsj7.png
Grand(e) jardinier(e)

avatar


Imprimer Permalien mercredi 18 avril 2012 à 10:23  
Salut Zeejuu,
tu baignes dans "the jus" !
Protèges-toi un max lors des jours d'épandage. fenêtres fermées, masques si tu sort, VMC éteinte ...
et au pire ... pourquoi pas alarmer les autorité du risque d'empoisonnement que tu encours (avec ta famille) en étant cerné par les "empoisonneurs malgré eux", voir porter plaintes ...
mais bon, on n'en finirai pas.

Pour ceux qui n'ont pu voir le film :

http://www.pluzz.fr/la-mort-est-dans-le-pre.html


Mieux vaut perdre une minute dans la vie ...
... Que la vie en une minute !
-> lu dans un taxi bolivien ...

« Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système monétaire, parce que si c’était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. » Henry Ford (1863-1947)



Remonter
 ZeeJuu 
starsj1.png
Graine de jardinier(e)

avatar


Imprimer Permalien mercredi 18 avril 2012 à 14:21  
Oui je suis en plein dedans !
Je fais de mon mieux pour ne pas m'en prendre puis en général on reste en intérieur, surtout mon fils de 18 mois..

Au plaisir

« L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger. »
Remonter
 Farigoulette 
starsj5.png
Jardinier(e) connaisseur

avatar


Imprimer Permalien mercredi 18 avril 2012 à 19:25  
Bonsoir,

j'ai regardé l'émission bien sûr. Sujet très sensible pour moi car mon père est décédé d'une leucémie due aux produits phytosanitaires de la vigne.
Je pratique une culture raisonnée depuis que j'ai repris l'exploitation mais ce n'est pas suffisant. Cette année nous avons donc décidé de passer en bio.
Tous les produits phytosanitaires sont trop toxiques et nous vivons au milieu des vignes.
Pour nous c'est un grand changement mais indispensable à notre avis.

x3bvsmmu.gif
Remonter
 dan 
starsj7.png
Grand(e) jardinier(e)

avatar


Imprimer Permalien mercredi 18 avril 2012 à 20:00  

Citation de Farigoulette :
Bonsoir,

j'ai regardé l'émission bien sûr. Sujet très sensible pour moi car mon père est décédé d'une leucémie due aux produits phytosanitaires de la vigne.
Je pratique une culture raisonnée depuis que j'ai repris l'exploitation mais ce n'est pas suffisant. Cette année nous avons donc décidé de passer en bio.
Tous les produits phytosanitaires sont trop toxiques et nous vivons au milieu des vignes.
Pour nous c'est un grand changement mais indispensable à notre avis.



Salut Arlette,
Passer au BIO est un changement radical, bon courage et Bcp de ténacité, mais ça en vaut la peine.

Mieux vaut perdre une minute dans la vie ...
... Que la vie en une minute !
-> lu dans un taxi bolivien ...

« Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système monétaire, parce que si c’était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. » Henry Ford (1863-1947)



Remonter
 Ancien membre 

avatar





Imprimer Permalien mercredi 18 avril 2012 à 20:56  
Bravo Farigoulette....

Une emission remarquable et touchante.
Ici dans le Gard le virage a été pris.par beaucoup..le vin avec raisins bios s'arrache!!!c'est une vraie réussite.
Le vin bio ( "PUR SANS" .... sulfite) est excellent et a demandé un gros travail de recherche.Dommage il ne se conserve pas longtemps...
On va y arriver.
Dans nos jardin : PAS DE PESTICIDES !

J'ai discuté ce WE avec un chercheur de l'INRA : le Rondup (glyphosate) est un vrai poison : Monsanto joue sur les mots : la molécule se dégrade effectivement très vite...mais ce qu' oublie de dire cette multinationale c'est qu'elle se décompose en produits stables (plusieurs centaines d'années) et très toxiques..vive la binette!!!
Remonter




Remonter

[Pesticides] évitons  [31 réponses]





Partenaires: Passion faune et flore | Tendance-carrelage | Petz-passionanimaux |




Les connectés : (0 membre - 203 visiteurs - 11533 visites aujourd’hui) ♦ 17 456 099 visiteurs depuis le 06/09/2002