Le bonheur retrouvé. Recueil : Poésies (2002) Sur l'argent de la mer balayée par le vent, Une inspiration aussi douce qu'une caresse, Ondoie un oiseau au plumage flamboyant, Tel le brasier d'un c½ur attisé par l'ivresse
Berçant ses émois en vagues de sentiments. Plongé dans l'immensité d'une âme inconnue Pour trouver, dans ce miroir, l'émerveillement De son regard d'enfant qu'il croyait perdu,
Il y aperçoit une source lumineuse D'où jaillit une pluie d'étoiles cristallines, Mille douceurs, mille lumières merveilleuses Enveloppant de magie ses nuits opalines
Trop longtemps traversées le c½ur en bandoulière. Sur des rivages où n'existe pas le partage, Il rêve d'une fée aux doigts de dentellière Brodant des soleils sur sa vie et son visage,
Enlaçant d'or l'éphéméride de ses jours Et tissant de passion l'horloge de ses nuits. Il connaît la solitude et tous ses contours Et ses sanglots se mêlent aux larmes de pluie
Quand la tristesse barbouille en gris l'horizon. Mais, ce matin, il a trouvé son âme s½ur Et dans le ciel de ses yeux se lit l'émotion. Il déploie ses ailes et vole vers son bonheur.
Michèle Brodowicz
Réponse ci-dessus postée le vendredi 14 juillet 2017 : 09:15
sublime émouvant la complicité
du beau travail réalisé
Réponse ci-dessus postée le vendredi 14 juillet 2017 : 18:27
Réponse ci-dessus postée le samedi 15 juillet 2017 : 09:23
je vais devoir changer mes lunettes
Réponse ci-dessus postée le samedi 15 juillet 2017 : 11:39
Près d'une mère. Recueil : Poésies (1869) Près d'une Mère, oh ! c'est le doux bonheur Qu'on goûte en paix dans cette triste vie ; À ses côtés un pauvre enfant oublie Sa pauvreté, sa peine et son malheur ; On se confie à sa voix douce et chère, À son amour, à ses soins, à ses v½ux : Toujours, toujours on vit calme et joyeux Près de sa Mère.
Près d'une Mère, oh ! c'est le doux plaisir Que sur la terre un c½ur aimant éprouve ; Dans le malheur c'est elle qui nous trouve Ces mots charmants qui parlent d'avenir ! Quand à Marie elle fait sa prière, Elle redit le nom de son enfant : Toujours, toujours on a le c½ur content Près de sa Mère.
Près d'une mère, oh ! c'est le plus grand bien ! Dans la douleur sa voix est un dictame, Elle adoucit tous les maux de notre âme ; Dans la misère, oh ! c'est un doux soutien, Son regard chasse une pensée amère, Comme à sa voix le bonheur est nouveau Toujours, toujours l'avenir paraît beau Près de sa Mère.
Jean Lacou.
Réponse ci-dessus postée le samedi 15 juillet 2017 : 12:07
Tristesse. Recueil : Poésies de l'âme (1835) Ô Toi qui m'éblouis par ta lueur trompeuse ! Aurore de mes jours, aurore radieuse ! Songe de l'avenir ! un instant t'a détruit. Jeune encor, du malheur j'ai vu poindre la nuit ; Sur mon c½ur déchiré j'ai senti ses atteintes Et de sa main de fer les poignantes étreintes.
Et j'ai vécu ! d'un ½il terni par les douleurs, Sur le temps qui n'est plus, j'ai répandu des pleurs. Ah ! puis-je sans gémir reporter ma pensée Sur ma jeunesse, hélas ! déjà presque effacée ? Sur ces jours où le sort, couvert d'un voile épais, Me laissa m'enivrer d'espérance et de paix ; Où, rêvant un bonheur que le Ciel nous dénie, Fraîche, je m'asseyais au festin de la vie ? Mais de ces jours perdus, à peine un souvenir Sépare le passé de mon pâle avenir ! Ils ont passé pour moi comme un souffle d'orage, Comme le vent du soir glissant sous le feuillage ; Et le temps, effeuillant ces fleurs de mon printemps, D'un lugubre rideau charge mes jeunes ans.
Exister et souffrir, voilà donc mon partage ! Mes aïeux m'ont légué ce fatal héritage. Souffrir ! tout l'homme est là. J'abjure enfin l'erreur Qui dans ce lieu d'exil me montrait le bonheur. Hélas ! je marche seule en ce désert immense, Sur cet obscur chemin lentement je m'avance, Et pour guider mes pas dans ces sombres détours, De la main que j'aimai je n'ai plus le secours. Celle dont l'amitié consola ma tristesse, Celle qui me soutint au jour de la détresse, Qui d'un c½ur agité savait charmer les maux, Précéda son amie au séjour des tombeaux. En vain je la pleurai, de douleur étouffée ; Sa cendre sous mes pleurs ne s'est pas réchauffée. Ô mort ! à l'amitié quand tu vins la ravir, Pourquoi me laissas-tu son sacré souvenir ? Hélas ! ce souvenir de mon bonheur d'enfance Ne saurait de mon c½ur remplir le vide immense ; Et ce c½ur, accablé par le poids des douleurs, Fixe sur le tombeau des yeux mouillés de pleurs.
La Foi vient m'affermir quand la peine m'accable ; Elle tend au malheur son flambeau secourable, Et, sublime échelon entre l'homme et le ciel, À son ½il ébloui montre un jour éternel. Aux feux de ce flambeau, je retrouve la vie, Non point sujette au temps, à la mort asservie, Mais dans le sein de Dieu s'enivrant à jamais De ce bonheur profond, de cette immense paix, Où le divin amour à nos c½urs se déploie Et change nos douleurs en éternelle joie.
Eulalie Favier.
Réponse ci-dessus postée le dimanche 16 juillet 2017 : 12:01
UN PEU DE NOSTALGIE
Réponse ci-dessus postée le dimanche 16 juillet 2017 : 13:34
Réponse ci-dessus postée le dimanche 16 juillet 2017 : 13:42
Rêverie dans un bois. Recueil : Poésies diverses (1842) Triste et seul, on se plaît aux chants mélancoliques ; On s'assied, pour rêver, sous le saule pleureur ; On gémit sur soi-même, et les chants énergiques Ne trouvent plus d'échos dans l'âme du rêveur.
Moi, lorsque le regret de mes jeunes années, M'arrache un long soupir, je voudrais, mais en vain, Rendre un peu de fraîcheur à tant de fleurs fanées, À tant de sentiments qui dorment dans mon sein.
Adieu donc mon enfance et mes jours d'allégresse ! Au foyer paternel je ne vais plus m'asseoir, Je ne suis plus l'enfant qu'une mère caresse, Plus de douces chansons à mon chevet le soir ;
Plus de fraîches amours, plus de larmes de joie ; Plus de transports de l'âme à son premier éveil. Jeunesse, adieu !.... Le temps a dévoré sa proie ; Plus de vaste horizon ; mais des cieux sans soleil !
Que me font désormais ces champs et ces vallées, Ce bois que j'aimais tant vers le déclin du jour ! Quand nous marchions à deux dans ses sombres allées, Où nous causions longtemps d'avenir et d'amour.
Que m'importent ces bois où le chêne splendide Voit tomber, sans regret, son feuillage jauni ! Mai lui rend la chaleur, puis la terre est humide, Et la sève remonte à son front dégarni.
Oh ! silence !... rougis de pleurer sur toi-même, De mêler tes accents à ces lugubres voix Qui chantent la douleur, exhalent le blasphème : C½ur plaintif que le siècle entendit tant de fois.
Auguste Ramus
Réponse ci-dessus postée le mardi 18 juillet 2017 : 07:15
Adieu. Recueil : Ballades et romances (1875) Charmante Alicia, puisque je dois partir Prenez encor ces vers pour dernier souvenir. Daignez, dans votre album, leur trouver une place, Afin que quelque jour votre regard distrait Me donne, en les voyant, un instant de regret.
« Le temps, vous direz-vous alors, le temps efface Bien des affections, sans en laisser de trace ; Celui-là qui m'aimait d'un véritable amour, Sans doute en aime une autre, et l'encense à son tour. »
Peut-être, alors, peut-être une triste pensée, Vous viendra, pour avoir cet amour repoussé ; Peut-être, en ce temps-là, saurez-vous mieux le prix De cette affection, qui n'a que vos mépris.
Moi, cependant, toujours à mon culte fidèle, Je songerai souvent combien vous étiez belle ; Combien votre gaieté, combien votre candeur, De votre esprit charmant animaient la douceur.
Quel bonheur c'eût été de voir votre âme tendre S'émouvoir aux discours qu'elle daignait entendre ; Quel bonheur de sentir votre charmante main Trembler, quand mon aveu sollicitait le sien.
Si parfois un billet, d'écriture ignorée, M'arrive, en le voyant, bien fort mon c½ur battra, Et l'espoir, un instant, dans mon sein rentrera. Puis, d'erreur en erreur, et d'année en année, Je perdrai cet espoir, faible, mais consolant, Et je retomberai dans mon triste néant.
Pierre Grolier.
Réponse ci-dessus postée le mercredi 19 juillet 2017 : 13:41
Réponse ci-dessus postée le mercredi 19 juillet 2017 : 14:08
Réponse ci-dessus postée le vendredi 21 juillet 2017 : 15:52
Réponse ci-dessus postée le vendredi 21 juillet 2017 : 15:56
La vie n'est pas toujours facile. Recueil : Libre de penser (2001) Libre de penser, de rire et d'aimer, Profiter des secondes de bonheur, De paix, de joie et savoir décider, Sans aucune crainte et sans peur : Savoir dire non, oser et choisir, Construire, entreprendre et bâtir.
Il suffit de si peu de chose, Un peu de courage si j'ose. La vie n'est pas toujours facile, Mais il suffit de redresser la tête, D'affronter certaines adversités, Avec beaucoup de sincérité.
Suivre son c½ur, ses pensées, Ses choix et ses propres idées. C'est alors et seulement ainsi, Que l'on devient acteur de sa vie.
Il faut dans la vie savoir aussi, Tendre la main à qui en a besoin, Sans espérer un retour... ni rien, Juste se dire que c'était bien.
Alors s'installe l'harmonie avec soi-même, Et ainsi le monde parait presque parfait !
Maxalexis Le droit d'auteur
Réponse ci-dessus postée le vendredi 21 juillet 2017 : 16:22
BONJOUR
DEPUIS UN MOMENT JE POSE DES POEMES ET AUTRES SUR CE POST J AIMERAIS SAVOIR SI CELA EST APPRECIE OU PAS ,,, MERCI DE VOTRE REPONSE
Réponse ci-dessus postée le mardi 25 juillet 2017 : 16:28
chanson qui a plus de 40 ans toujours en curs
Sujet écrit par batouran le jeudi 3 janvier 2019 à 12:08