Citation de bourru : Citation de ddd : ...on peut même oublier la potasse, toutes les terres de jardin, en contiennent suffisamment pour 4 belles carottes.
Douter de ses propres certitudes?
- C'est un puissant outil pour avancer dans la connaissance...
Systématiquement instiller le discrédit aux analyses des autres?
- C'est une posture névrotique.
Au delà de ta connaissance avérée du business des graines et semences,
serais tu, de surcroit, un expert pédologue? bonjour mon cher Bourru et les autres.
Ben oui, on ne peut pas être jardinier*** si on n'est pas pédologue. Et comme Monsieur Jourdain, faisait de la prose sans le savoir, les jardiniers lorsqu'ils sèment des carottes font de la pédologie appliquée.
Je te laisse ton jugement sur la posture névrotique, c'est sans doute à la mode, mais c'est totalement hors sujet, du moins en ce qui me concerne, ou alors on n'a pas la même notion du discrédit de la pensée de l'autre.
reste que la carotte qui bouffe de la potasse, ne relève pas de la pédologie, mais de la physiologie végétale et de la chimie des sols pour la carotte et de la phytotechnie pour le jardinier.
La phytotechnie étant comme tout le monde l'a oublié
,l 'ensemble des connaissances concernant chaque espèce cultivée (revoilou la carotte), qu'elles dérivent de l'agronomie, de la botanique, de la génétique, de la physiologie, etc., et qui, en principe, en permet la culture.Isoler un seul élément de l'ensemble, pour en faire une règle unique est donc un truc à se faire casser la figure à tout l'ensemble. Donc je confirme, pour 4 carottes, (nous ne sommes pas chez les pros et leur obligations économiques), on peut oublier la potasse. on peut même oublier le N et le P, l'essentiel étant d'avoir tout simplement une terre de jardin et s'il est argilo limoneuse de posséder un chouia d'huile de coude, histoire de maîtriser le sarclage.
Maintenant pour ceux qui veulent aller plus loin dans cette discutions, ou le mieux est l'ennemi du bien, je dirais simplement que concernant la chimie du sol et du complexe argilo humique, on ne doit jamais parler en quantité disponible, mais en équilibre (proportion) des cations NPK assimilables présents dans la solution, chaque carotte soit quelques cations au bout d'une radicelle.
Pour les scientifiques, ce charabia phytotechnique, s'appelle simplement la loi du tonneau d'engrais ou loi du minimum., bien connue des jardiniers amateurs.
Si le tonneau ne peut être rempli que jusqu'au niveau de la plus petite planche. De même la
croissance des plantes dépend de l'élément essentiel disponible au minimum.
L'addition d'un autre élément essentiel n'accroît pas le rendement.